L'AUBRAC FANTÔME Théâtre musical
Le point de départ : L'enquête RCP Aubrac (Recherche Coopérative Programmée).
De 1964 à 1967, dans le cadre d’une mission scientifique du CNRS, le plateau de l’Aubrac, au cœur du Massif Central, se trouve sillonné par les photographes, sonographes, cinéastes, chercheurs et chercheuses, qui saisissent chansons, musiques, temps de travail, temps de fêtes, contes et témoignages. La vie des aubraciens et des aubraciennes est alors imprimée en boucle sur des bandes magnétiques conservées à Paris.
Soixante ans plus tard, une équipe artistique auvergnate souhaite porter ces documents sur scène. Que ce soit avec des langages récents comme le sound-design, l’art vidéo et l’improvisation bruitiste, ou bien avec des gestes musicaux issus de la tradition de la bourrée, ils entendent conjuguer cet héritage au présent, l’intégrer à leurs écritures personnelles et le confronter aux questionnements qui traversent notre société post-moderne.
Cette création hybride raconte une histoire de scientifiques et de sauvages, comme dans « L’Afrique Fantôme » de Michel Leiris, ou une histoire de cowboys et d’indiens d’ici, qui, mettant bout à bout fragments de réalités agricoles et bribes de mythologies paysannes, ou l’inverse, souhaite mettre en musique le rapport qu’entretiennent l’homme et son pays natal, et leurs destinées croisées.
ÉQUIPE :
Romain « Wilton » Maurel | Textes, conception et direction artistique
Théophane Bertuit | Voix, claviers et pianos préparés, objets sonores et percussions, technique son |
Simon Guy | Voix, guitares, violon, clavier
Romain « Wilton » Maurel | Voix, violon
Iris Calipel | Assistante à la mise en scène et à l’écriture
Manon Péchoultres | Création lumière, vjing
Aurélie Bruyère | Captations vidéo additionnelles
LE PITCH DU SPECTACLE :
Faisons un grand bond dans le futur : nous voilà en 2085, après que les bouleversements climatiques et les exodes urbains ont généré l’implantation de « villages premium », et provoqué l’expropriation et l’expulsion massives des populations rurales de France. La mémoire des autochtones du Massif Central s’est peu à peu éclipsée.
Mais une équipe de scientifiques va découvrir les archives audiovisuelles de la RCP, faisant alors ressurgir l’existence des derniers buronniers des Hauts-Plateaux. Perdus dans les enchevêtrements de cette histoire écrite à l’encre invisible, au fil des réminiscences sonores et audiovisuelles, les voilà pris dans un labyrinthe où affleure peu à peu la parole des aubracien.ne.s.
À PARTIR DES ARCHIVES AUDIOVISUELLES DE L’ENQUÊTE « RCP AUBRAC » : films de Jean-Dominique Lajoux et enregistrements sonores extraits de l’enquête du Musée National des Arts & Traditions Populaires - Archives Nationales
Avec le soutien des Communautés de Communes Comtal, Lot & Truyère (12) et Terres d’Apcher Margeride Aubrac - Le Ciné-Théâtre (48), de CERC Centre de creaciu musicau à Pau (64), de la Cour des 3 Coquins - Ville de Clermont-Fd (63), de la Cité de la Musique à Marseille (13), du Théâtre de Châtel-Guyon (63) et de la Lampisterie à Brassac-les-Mines (63).
Les 1ères représentations du spectacle :
vendredi 21 et samedi 22 février 2025 à la Cour des 3 Coquins à Clermont-Fd (63)
et le mardi 29 avril 2025 au Ciné-théâtre de St-Chély d'Apcher (48)
le samedi 10 mai 2025 à La Crypte | Lagorce (07)
RAMDAM FATAL : PLOUCS CÉLESTES, la future création du septet.
Après un 1er album sorti sous les labels PAGANS, DUR & DOUX, L’AUVERGNE IMAGINÉE, GNOUGN RECORDS et trois ans de tournées en une trentaine de concerts (Jazz à Luz, Eurofonik à Nantes, le Périscope à Lyon, Boulevard du Jazz à Melle, les Jeudis des Musiques
du Monde à Lyon, Festival Frictions à Annemasse, Carnaval Biarnès à
Pau, Musée des Confluences à Lyon, etc…), les sept musicien-nes de
Ramdam Fatal remettent le couvert et s’embarquent dans une nouvelle
création qui sortira mi-février 2025.
À l’origine, Ramdam Fatal naît d’une proposition de la compagnie musicale L’Excentrale faite aux musiciens du trio ULTRAZOOK: Celle de constituer un ensemble carnavalesque, qui ferait converser l’énergie du math rock et de ses surprises, la profondeur des mélodies traditionnelles du Massif Central et la liberté de l’improvisation collective, le tout enveloppé dans une poésie foutraque à propos de la fête et du bal. Après un premier album et trois ans à sillonner les France, fréquentant tout autant les scènes des festivals de jazz que les lieux de concerts les plus alternatifs et clandestins, RAMDAM FATAL s’est forgé une solide expérience dans l’orchestration des individualités musicales de chacun.e de ses membres.
Brouillant nos repères, le groupe s’obstine à recycler des bribes de bourrées auvergnates ou de refrains occitans à l’intérieur d’une machine musicale infernale kaléidophonique empruntant à tous styles de musique, échappant à tout étiquettage facile.
Dans ce même esprit, et suite à un changement d’équipe (le départ de Clemence Cognet et l’arrivée d’Aurélie Chenille, violonistes), Ramdam Fatal fait le tri dans ses piles de possibles pour élaborer un nouveau répertoire, un nouveau set qui fera la part belle aux patterns démoniaques qui ont jusque là constitué la ligne de force de leur musique. Sans délaisser l’humour et la poésie du premier répertoire, nos sept « Ploucs Célestes » tenteront de préférer la transe à la verbosité : se faisant une spécialité des mesures composées et décomposées, et des grooves aussi solides qu’improbables, ils tiennent à travailler plus en profondeur la qualité dansante des arrangements : avec eux, on ne sait pas sur quel pied danser, mais on danse !
ÉQUIPE :
François Arbon : saxophone basse et sopranino, trombone basse, objets
Benjamin Bardiaux : synthétiseur, flûte à bec, voix
Aurélie Chenille : violon, voix
Rémi Faraut : batterie, voix
Félix Gibert : trombone, voix
Romain « Wilton » Maurel : violon, voix
Emmanuel Siachoua : guitare basse, clarinette, voix
Avec le soutien de Studio Polyphone, Chadeleuf (63) - La Lampisterie, Brassac-les- Mines (63),
Théâtre Cornillon, Gerzat (63) - Les Grandes Voisines, Francheville (69) - La Baie des Singes, Cournon-d'Auvergne (63) - MJC - Théâtre des 3 Vallées, Massy-Palaiseau (91),
Les Lendemains qui Chantent, Tulle (19) - Le Solar, Saint-Etienne (42).
Ce nouveau set sera prêt à tourner à partir de mi-février 2025 !
3 ans après la sortie de leur 1er album, le duo La Dévorante se replonge dans les méandres de la création !
Leur nouveau répertoire reposera sur un maillage fin entre chansons traditionnelles, mélodies de jazz, improvisation et poésie.
Le travail du duo en résidence sera consacré à l’expérimentation autour de ces différents processus d’écriture et la recherche d’une qualité de timbre et de phrasé commun.
Des résidences de création sont prévues début décembre 2024 à CERC-Centre de Creacion musicau à Pau (64) - où Clémence Cognet est artiste associée - et courant 2025 au Forum de Nivillac (56) avec le duo breton L'Abrasive de la Compagnie des Possibles.
L'occasion pour les deux duos de réunir les matières traditionnelles de Haute-Bretagne et d'Auvergne et de croiser leurs univers.
ÉQUIPE
La Dévorante
Clémence Cognet : Violon, voix
Clément Gibert : Clarinette basse
L'Abrasive
Emmanuelle BOUTHILLIER : violon, chant, pieds
Dylan JAMES : contrebasse, chant, bidouilles
Spectacle coproduit par Le Forum à Nivillac.
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