
Créations 2025
RAMDAM FATAL
Ploucs célestes
À l’origine, Ramdam Fatal naît d’une proposition de la compagnie musicale L’Excentrale faite aux musiciens du trio ULTRAZOOK : celle de constituer un ensemble carnavalesque qui ferait converser l’énergie du math rock et de ses surprises, la profondeur des mélodies traditionnelles du Massif Central et la liberté de l’improvisation collective, le tout enveloppé dans une poésie foutraque à propos de la fête et du bal. Après un premier album et trois ans à sillonner les France, fréquentant tout autant les scènes des festivals de jazz que les lieux de concerts les plus alternatifs et clandestins, RAMDAM FATAL s’est forgé une solide expérience dans l’orchestration des individualités musicales de chacun.e de ses membres.
Brouillant nos repères, le groupe s’obstine à recycler des bribes de bourrées auvergnates ou de refrains occitans à l’intérieur d’une machine musicale infernale kaleido phonique empruntant à tous styles de musique, échappant à tout étiquetage facile.
Dans ce même esprit, et suite à un changement d’équipe (le départ de Clémence Cognet et l’arrivée d’Aurélie Chenille, violonistes), Ramdam Fatal fait le tri dans ses piles de possibles pour élaborer un nouveau répertoire, un nouveau set qui fera la part belle aux patterns démoniaques qui ont jusque là constitué la ligne de force de leur musique. Sans délaisser l’humour et la poésie du premier répertoire, nos sept « Ploucs Célestes » tenteront de préférer la transe à la verbosité : se faisant une spécialité des mesures composées et décomposées, et des grooves aussi solides qu’improbables, ils tiennent à travailler plus en profondeur la qualité dansante des arrangements : avec eux, on ne sait pas sur quel pied danser, mais on danse !
ÉQUIPE :
Trombone | Félix Gibert
Saxophone basse, trombone basse | François Arbon
Violon, voix | Romain "Wilton" Maurel
Violon, voix | Aurélie Chenille
Et ULTRAZOOK
Claviers, voix | Benjamin Bardiaux
Batterie, voix | Rémi Faraut
Basse, voix | Manu Siachoua
Mise en espace sonore | Théophane Bertuit
Écriture musicale collective d'après un répertoire de musique traditionnelle d'Auvergne
Textes | Romain « Wilton » Maurel
Avec le soutien de Studio Polyphone, Chadeleuf (63), La Lampisterie, Brassac-les- Mines (63),
Théâtre Cornillon, Gerzat (63), Les Grandes Voisines, Francheville (69), La Baie des Singes, Cournon-d'Auvergne (63), MJC - Théâtre des 3 Vallées, Massy-Palaiseau (91), Les Lendemains qui Chantent, Tulle (19), Le Solar, Saint-Etienne (42).


L'AUBRAC FANTÔME
Théâtre musical
LE PITCH DU SPECTACLE :
Faisons un grand bond dans le futur : nous voilà en 2085, après que les bouleversements climatiques et les exodes urbains ont généré l’implantation de « villages premium », et provoqué l’expropriation et l’expulsion massives des populations rurales de France. La mémoire des autochtones du Massif Central s’est peu à peu éclipsée.
Mais une équipe de scientifiques va découvrir les archives audiovisuelles de la RCP, faisant alors ressurgir l’existence des derniers buronniers des Hauts-Plateaux. Perdus dans les enchevêtrements de cette histoire écrite à l’encre invisible, au fil des réminiscences sonores et audiovisuelles, les voilà pris dans un labyrinthe où affleure peu à peu la parole des aubracien.ne.s.
Le point de départ : L'enquête RCP Aubrac (Recherche Coopérative Programmée).
De 1964 à 1967, dans le cadre d’une mission scientifique du CNRS, le plateau de l’Aubrac, au cœur du Massif Central, se trouve sillonné par les photographes, sonographes, cinéastes, chercheurs et chercheuses, qui saisissent chansons, musiques, temps de travail, temps de fêtes, contes et témoignages. La vie des aubraciens et des aubraciennes est alors imprimée en boucle sur des bandes magnétiques conservées à Paris.
Soixante ans plus tard, une équipe artistique auvergnate souhaite porter ces documents sur scène. Que ce soit avec des langages récents comme le sound-design, l’art vidéo et l’improvisation bruitiste, ou bien avec des gestes musicaux issus de la tradition de la bourrée, ils entendent conjuguer cet héritage au présent, l’intégrer à leurs écritures personnelles et le confronter aux questionnements qui traversent notre société post-moderne.
Cette création hybride raconte une histoire de scientifiques et de sauvages, comme dans « L’Afrique Fantôme » de Michel Leiris, ou une histoire de cowboys et d’indiens d’ici, qui, mettant bout à bout fragments de réalités agricoles et bribes de mythologies paysannes, ou l’inverse, souhaite mettre en musique le rapport qu’entretiennent l’homme et son pays natal, et leurs destinées croisées.
ÉQUIPE :
Romain « Wilton » Maurel | Textes, conception et direction artistique
Théophane Bertuit | Voix, claviers et pianos préparés, objets sonores et percussions, technique son |
Simon Guy | Voix, guitares, violon, clavier
Romain « Wilton » Maurel | Voix, violon
Iris Calipel | Assistante à la mise en scène et à l’écriture
Manon Péchoultres | Création lumière, vjing
Aurélie Bruyère | Captations vidéo additionnelles
À PARTIR DES ARCHIVES AUDIOVISUELLES DE L’ENQUÊTE « RCP AUBRAC » : films de Jean-Dominique Lajoux et enregistrements sonores extraits de l’enquête du Musée National des Arts & Traditions Populaires - Archives Nationales
Avec le soutien des Communautés de Communes Comtal, Lot & Truyère (12) et Terres d’Apcher Margeride Aubrac - Le Ciné-Théâtre (48), de CERC Centre de creaciu musicau à Pau (64), de la Cour des 3 Coquins - Ville de Clermont-Fd (63), de la Cité de la Musique à Marseille (13), du Théâtre de Châtel-Guyon (63) et de la Lampisterie à Brassac-les-Mines (63).